La présente brochure a pour objectif de présenter un aménagement écologique qui a été réalisé dans la vallée de l’Alzette au niveau de Schifflange.

Editeur : Administration de la Nature et des Forêts 

Résumé :

Le plan national pour la protection de la nature (PNPN), élaboré en 2006 et adopté par le Gouvernement en Conseil en date du 11 mai 2007, a prévu plusieurs piliers importants pour transposer la protection de la nature en pratique. Un de ces piliers était la réalisation de projets concrets sur le terrain.

Cet aménagement, réalisé par le bureau d'étude Micha Bunusevac, visait surtout la revalorisation écologique de la plaine alluviale de l’Alzette, c’est-à-dire la partie du fonds de vallée qui est plus ou moins inondée lors des périodes de pluie. Au cours de l’histoire ces structures du paysage ont subi des modifications par l’homme, notamment en vue d’une meilleure utilisation des terres. Alors que ces interventions sont restées assez douces pendant des siècles (déboisement et mise en culture agricole au Moyen-Age, installation des moulins au 18e siècle, etc.) elles sont devenues incisives depuis les années 1950-60 (chenalisation des cours d’eau, drainage des fonds de vallée, mise en œuvre d’une agriculture intensive, remembrement, remblayages).

Des conséquences négatives n’ont pas tardé à se manifester notamment par l’aggravation des inondations, mais aussi par de nombreux impacts écologiques et paysagers. Le projet qui a été mis en œuvre à Schifflange était destiné à corriger les fautes du passé en rétablissant des équilibres naturels.
Le projet consistait dans la renaturation du cours d’eau et de sa plaine alluviale, la mise en œuvre d’une exploitation agricole extensive et l’installation d’un système de récréation et de pédagogie écologique.

Le projet de Schifflange, ensemble avec un autre projet similaire dans la vallée de la Syre, sont les premiers projets du Luxembourg dans ce genre.

Aujourd’hui, c’est-à-dire plusieurs années après la fin des travaux, il s’avère que les effets de l’aménagement écologique, tels que la planification les avait escomptés, se sont effectivement confirmés, notamment en ce qui concerne l’augmentation de la biodiversité, l’amélioration de la situation hydraulique, le développement économique de l’agriculture, et les bénéfices récréatifs et pédagogiques. Il paraît ainsi permis de conclure qu’il s’agit d’une véritable réalisation de développement durable.

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